COTEAUX DE GLANES

         


 

Leur cave

Lors de la création en 1976 de notre groupement, les 1ers millésimes ont été vinifiés dans une cave de location. En 1980, les vignerons ont construit un chai.

Depuis plusieurs agrandissements ont été réalisés afin d’adapter la capacité du chai à l’évolution du vignoble, d’optimiser le travail des hommes et de moderniser nos process pour toujours améliorer la qualité de nos différents vins.

La capacité totale de notre chai est de 4390 hl dont 3490 hl de cuves en inox, 520 hl de cuves en béton revêtu et 380 hl de cuves en fibres de verre.

L’ensemble de notre cuverie est équipé d’un système automatique de thermorégulation. Afin de préserver les arômes, tous les transferts des raisins et des différents vins sont réalisés à l’abri de l’oxygène.

En 2010, afin d’améliorer encore la qualité surtout des vins blancs et rosés, mais aussi la finesse des rouges, nous avons investi dans un pressoir pneumatique avec système de pressurage à l’abri de l’air.

100% de notre production est conditionnée par les vignerons dans notre chai. Pour cela nous possédons une chaîne d’embouteillage complète et récente, d’une capacité de 3000 bouteilles à l’heure.

A noter aussi que depuis 2002, dans un souci environnemental, nous avons mis en place une fosse de 120 m3 pour recueillir tous les effluents de la cave.


Une histoire en Vallée de la Dordogne

Des parcelles de vigne à Glanes sont déjà recencées en 893 dans les divers biens que possède l’abbaye de Beaulieu. La tradition s’est perpétuée au fils des siècles.

Encore, il n’y a pas si longtemps (fin du 19ème siècle), Arsène Vermenouze parle des Auvergnats des environs d’Aurillac et de leurs voisins Ségalins qui repartaient avec des cargaisons de barriques sur des chars tirés par des boeufs Salers.

L’arrivée du phylloxera, fin du 19ème siècle, décima le vignoble en grande partie et généra un important exode rural. Les plans hybrides ont remplacé les anciens cépages et n’ont donné qu’un vin de consommation courante.

C’est à la fin des années 60 que de nouvelles plantations de cépages améliorateurs, ont permis de redonner ses lettres de noblesse aux Vins des Coteaux de Glanes.

Début des années 70, la zone de production du vin de Pays des Coteaux de Glanes est délimitée. En 1975, sous l’impulsion de la chambre d’agriculture un groupe de 8 vignerons se forme afin d’unir leurs forces.

En 1976, le 1er millésime des Vignerons du Haut Quercy voit le jour, c’est un rouge composé d’un assemblage de Merlot et Gamay. Il est vinifié dans une cave de location.

En 1980, le chai actuel a été construit, depuis il a été agrandit plusieurs fois.

De 1976 à 1982, les Vignerons du Haut Quercy sont rassemblés au sein d’une structure juridique GAEC. Depuis 1992 c’est une coopérative viticole.

En 2010, l’appelation Vin de Pays a évolué et est devenue Indication Géographique Protégée (IGP), label de qualité reconnu au niveau européen.


Les sols - Les cépages

Le vignoble des Coteaux de Glanes est implanté sur des sols argilo-calcaires peu profonds (de 10 à 35 cm) très caillouteux avec un sous sol composé de roche calcaire fissurée afin que la vigne puisse s’enraciner profondement.

L’exposition est majoritairement Sud/Sud-Ouest.

Actuellement, l’encépagement de l’IGP est composé de :

pour les rouges et les rosés :

  • 51% de Merlot
  • 37% de Gamay
  • 12% de Ségalin

pour les blancs :

  • 61% de chenin
  • 39% de chardonnay

Pratiques pour une viticulture durable

Depuis plusieurs années déjà, nous conduisons notre vignoble selon la technique de l'enherbement naturel maitrisé. Il s'agit en fait de laisser s'installer entre les rangs de vignes la flore naturelle et ainsi favoriser le développement d'une multitude d'espèces végétales et animales. Malgré la concurrence que cela peut entrainer avec la vigne, notamment en période de sécheresse, les impacts sur la structure, l'érosion, et sur les échanges entre la plante et le sol sont bénéfiques pour la qualité des vins que l'on produit.

Dernièrement, nous avons voulu pousser plus loin cette démarche d'enherbement des vignes par l'implantation de couverts végétaux. Grâce à l'investissement dans un semoir de semis direct, nous pouvons désormais implanter entre les rangs différentes espèces choisies pour leur production de biomasse, leur effet structurant sur le sol, ainsi que pour leur apport d'éléments nutritifs à la vigne (en particulier l'azote).

L'effet de ces couverts se poursuit après leur destruction (par broyage ou roulage), puisque les résidus de ces plantes vont constituer un paillage protecteur pour nos sols ainsi que pour la vie qui s'y trouve. En outre, l'apport de matière organique que cela génère vient compléter celui effectué par le broyage des bois de taille effectué à la fin de l'hiver.



Retrouvez sur votre table toutes les saveurs des produits de notre terroir (cliquez sur les liens) :

 

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